Naturellement
ensemble

vos espaces verts

L'animal du mois 🐾

 Le Fourmilion à longues cornes, Distoleon tetragrammicus, Myrmeleontidés, ordre des Névroptères.

À première vue, on pourrait confondre cet insecte, dont la forme adulte vole de juin à août, avec une libellule. Mais il en diffère par ses longues antennes et la nervation de ses ailes ; de plus, on s’aperçoit rapidement qu’il n’a pas l’habileté en vol des libellules.

Il se distingue des autres espèces de fourmilion par la présence de deux taches noires sur chacune des ailes postérieures, d’où son nom scientifique d’espèce tetragrammicus.

Les larves aptères, avec une grosse tête munie de puissantes mandibules, vivent dans la litière des pinèdes ou des chênaies claires où elles se nourrissent principalement de fourmis. Les fourmilions seraient donc considérés comme des fauves dangereux pour les fourmis. Contrairement à d’autres espèces de fourmilion, le fourmilion à longues cornes ne creuse pas de piège en forme d’entonnoir pour capturer ses proies. Si les larves sont carnivores, les adultes se nourrissent de pollen.

Le fourmilion à longues cornes est une espèce principalement méditerranéenne, bien qu’on puisse l’observer jusqu’en région parisienne.

Le fourmilion à longues cornes est une espèce protégée.

Fourmillon à longues cornes

Le fourmilion à longues cornes a été photographié sur la commune d’Asnières-lès-Dijon. Texte et photos – Marc CARVIN

 

La plante du mois 🌼

La Digitale jaune, Digitalis lutea, Scrofulariacées (Plantaginacées d’après la classification phylogénétique).

Quand on parle de digitale, on pense généralement aux grandes hampes florales de la digitale pourpre, mais celle-ci se développe sur sol acide ; ce n’est qu’en pénétrant dans le Morvan que nous la trouverons en Côte-d’Or.

Notre digitale jaune a une allure nettement plus modeste, tant par sa taille et celle de ses fleurs que par la coloration jaune pâle de celles-ci. Elles sont disposées unilatéralement le long de la hampe florale. Comme chez les autres représentants du genre, les pétales de la corolle sont soudés en un tube légèrement incurvé bordé de poils. La fleur a la forme d’un doigt de gant, d’où le nom de cette plante. On nomme aussi cette espèce digitale à petites fleurs ou petite digitale.

Mais ne vous y fiez pas, c’est une plante très toxique ! Elle est même plus concentrée en hétérosides cardiotoniques ou cardénolides que la digitale pourpre.

Toutefois, c’est encore une autre espèce, la digitale laineuse, qui est utilisée  pour l’extraction de la digoxine, cardiotonique commercialisé par le laboratoire Nativelle. 

 La digitale jaune est observable notamment en forêt du Val Suzon. Texte et photos Marc CARVIN

Zéro pesticide

La commune a adopté depuis plusieurs années le ZÉRO PESTICIDE pour entretenir ses espaces verts.

Le désherbage se fait :

  • manuellement par un de nos agents
  • par l’utilisation d’un désherbeur thermique qui brûle les mauvaises herbes
  • par l’utilisation d’une brosse métallique qui permet le désherbage des bordures de voirie.

Pour le cimetière, la commune a opté, pour éviter un désherbage fréquent sans pesticide, pour l’engazonnement de ses allées.

Arrosage

Nous collectons l’eau de pluie des ateliers communaux, dans une cuve contenant 80 000 litres. Puis une citerne est attelée derrière le tracteur, qui, elle contient 1 500 litres, pour que notre agent puisse arroser les vasques et platebandes.
Une seconde citerne, sous l’ancienne mairie, a été réparée et remise en fonction, ce qui permet de moins utiliser le tracteur.

Les abeilles

La démarche environnementale de la commune l’a conduite à tendre vers une tonte tardive afin de préserver la biodiversité et, notamment, les abeilles. Elles butinent ce que nous considérons comme de mauvaises herbes, par exemple, les fleurs de pissenlit.

Dans le souci permanent de permettre aux abeilles d’effectuer leur dur et si indispensable labeur, nous avons opté pour la plantation de jachères mellifères à l’entrée sud du village et près du tir aux pigeons. D’autres lieux ont été sélectionnés et seront dotés de ces plantations.

Sur la commune, Philippe Gaulard, apiculteur, a installé de nombreuses ruches. Il est fier de pouvoir désormais vendre le « miel d’Asnières », et vous pouvez lui en commander au 06 12 47 75 16 ou vous en procurer à la boulangerie Martin, chemin de la Cendine.

L’hôtel à insectes

Durant la semaine asniéroise 2017, trois enfants, des bénévoles et des élus ont construit un hôtel à insectes. Il permet l’installation des abeilles mais également des coccinelles, perce-oreilles et autres insectes.

Il se trouve ruelle de la mairie, dans le Jardin de la Paix.

Fleurissement du village

Chaque année, les vasques de la commune ainsi que les platebandes situées aux entrées du village, sont fleuries. Les plants sont achetés à la jardinerie située dans notre village afin de réduire les déplacements et de favoriser le commerce local.

Une réflexion est menée afin de sélectionner les variétés peu exigeantes en eau, et faciles d’entretien. Notre agent effectue régulièrement des stages de formation pour répondre à notre démarche environnementale.

Un « tapis » de tulipes a été disposé à l’entrée sud du village et, chaque automne, d’autres tapis seront installés.

Participer à la démarche

Comment participer ?

Vous pouvez participer à cette démarche en fleurissant vos jardins, balcons, etc.